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En voilà un que l'on n'est pas prêt de voir circuler sur les transversales du Massif Central... Pour la bonne raison qu'il n'y a plus de lignes transversales dans le Massif Central...
Photo réalisée le 26/09/2024 par
Franz
ESNAULT.
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Bouches du Rhône : Marseille. [1 photo]
Cantal : Murat, Neussargues en Pinatelle, Val d'Arcomie, Siran, le Lioran. [5 photos]
Côte d'Or : Boncourt le Bois, Vosne Romanée, Gilly lès Citeaux 1 2. [4 photos]
Drôme : Die 1 2 3 4. [4 photos]
Gard : Générac 1 2, Bellegarde 1 2, Milhaud 1 2 3 4 5 6 7. [11 photos]
Loire : Le Coteau 1 2 3 4. [4 photos]
Haute Loire : Aurec sur Loire 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26. [27 photos]
Lot : Gagnac sur Cère, Rocamadour, Gourdon. [3 photos]
Lozère : les Monts Verts. [1 photo]
Nièvre : Giry. [1 photo]
Ont contribué à cette édition : Jean-Pierre ANDREANTE, Christophe BENOIST, Franz ESNAULT, Jean-Marie GILSON, Florian LAVAL, Georges TURPIN.
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La présente édition est illustrée
par plus de 15960 photos. |
La présente édition est liée à une base de données
comptant 20063 entrées. |
Le n° 315 paraîtra le
01/12/2024
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Ce que Marc Seguin ne savait pas... |
A l'orée de la révolution industrielle, en établissant, entre Saint-Etienne et Lyon, la première vraie ligne de chemin de fer française, Marc Seguin (1786-1875) ignorait que, oublié le temps des berlines, elle allait devenir, deux siècles plus tard, la relation TER la plus chargée du pays.
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| Train de charbon, près de Saint-Chamond, se déplaçant par gravité vers Givors. Le tracé ne bougera pas, et des TGV l'emprunteront. |
Longue de 56 km, cette infrastructure ferroviaire à double voie dès l'origine, qui fut aussi la première à franchir la ligne de partage des eaux Atlantique - Méditerranée, comptait plusieurs tunnels et offrait des courbes égales ou supérieures à 500 m de rayon. Seul le gabarit dut être rapidement revu à la hausse.
Suite à une cascade de fusions, la jeune Compagnie du PLM allait bientôt faire main basse sur l'ensemble de l'itinéraire connu sous le nom de "Bourbonnais". Celui-ci connut ses heures de gloire dans la première moitié du XXème siècle, quand les express au long cours le disputaient aux interminables trains de marchandises. L'électrification de l'artère impériale allait porter un premier coup à cet âge d'or, avant la curée du troisième millénaire, se traduisant par la grande fragmentation des trafics.
Les convois de fret étant devenus marginaux, les flux voyageurs ont été drastiquement tronçonnés.
De Moret à Saint Germain des Fossés, les retards légendaires des Intercités Paris - Clermont défraient la chronique.
De Saint Germain des Fossés à Roanne (66 km tout de même), plus aucune localité n'est desservie.
De Roanne à Saint Etienne, le service est assuré par des navettes.
De Saint Etienne vers Lyon, après la disparition des autorails en provenance d'Auvergne (Clermont, le Puy), les automotrices régionales s'apprêtent à régner sans partage, à l'heure où l'on pressent la suppression des derniers TGV sur cet axe.
Mais le pire reste à venir. Entre Pilat et Jarez, la plate-forme devient la proie régulière du chaos climatique, que l'espèce humaine n'a rien fait pour prévenir, tout en continuant à tout faire pour l'amplifier.
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| Le 17 octobre 2024, des intempéries ont une nouvelle fois provoqué une interruption totale des circulations, plusieurs semaines de travaux de rétablissement étant annoncées. |
Tandis que SNCF Réseau s'emploie à colmater les brèches, les usagers ne disposent que de peu de solutions de substitution pour se déplacer, SNCF Voyageurs et l'Autorité Organisatrice des Transports tordant le cou à leur mission première en n'affrétant que quelques cars peu capacitaires matin et soir. Mais le plus gênant, dans ce type de situation, c'est, au-delà de l'absence de moyens, l'absence d'information, bien révélatrice que rien n'est plus anticipé, alors que les risques de perturbations se multiplient. On est tombé bien bas.
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