errant de près le flanc occidental du triage de Villeneuve Saint Georges, dans la banlieue sud-est de Paris, la gare de Villeneuve_Prairie a perdu depuis bien longtemps tout caractère rural. Elle devrait céder son suffixe à la gare de Volvic, dans le Puy de Dôme, dont les installations envahies par l'herbe évoquent plutôt, en plus sauvage, la plate-forme engazonnée de nos modernes tramways.

égligence? Budget bloqué? Non, c'est afin d'éviter d'empoisonner les eaux d'une célèbre source captée à proximité que l'usage des pesticides a été proscrit dans les parages. C'est plutôt une bonne nouvelle.

our autant, toute sympathique qu'elle soit, cette végétation donne au paysage ferroviaire un aspect d'abandon, voire de désolation, qu'il convient de gommer.

'est pourquoi je suggère à RFF d'engager un berger et son troupeau, pour redonner au plan de voie une propreté toute professionnelle. Sur le graphique de circulation, nous trouverons, à côté des classiques blancs-travaux, ce qu'il faudra bien appeler des blancs-moutons.

aintenant, admirons un peu ces deux convois, derniers témoins du grand chemin de fer sur les hautes terres. Et donnons-nous rendez-vous dans quelques mois, en redoutant qu'il ne reste plus alors à immortaliser que quelques A TER, dont seul le pavillon émergerait des herbes folles.

Chronique du 15/09/2005